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CHRISTIANE TAUBIRA ACCUSÉE 'D'IMMOBILISME' PAR DAVID DERROUET, MAIRE DE FLEURY-MÉROGIS
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Date : 29/10/2012 09:00
Thème(s) :  Actualités nationales  ;  Politique - Gouvernement  ;  Vie administrative - Fonction publique  ; 
 
 
 
 
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Communiqué :

 

Christiane TAUBIRA accusée 'd’immobilisme' par David Derrouet, Maire de Fleury-Mérogis.

Le budget du Ministère de la Justice connait aujourd’hui une augmentation des crédits, principalement consacrée au SPIP et à la PJJ. Toutefois David Derrouet estime qu’il est intolérable que la Ministre ne réponde à aucune des demandes des syndicats et des élu(e)s sur la réforme des prisons. 


Rien n’est prévu dans la loi de finances pour faire face aux problématiques les plus urgentes telles que la surpopulation carcérale, l’amélioration des conditions de travail des agents et la revalorisation du statut des salariés ou l’amélioration des conditions de détention.


Depuis 2010, le maire de Fleury-Mérogis n'a eu de cesse de se mobiliser pour dénoncer la surpopulation carcérale et pour réclamer la nécessaire augmentation des effectifs d'encadrement au sein des centres pénitentiaires.

David Derrouet s'est toujours prononcé pour la mise en place de peines alternatives à la prison, selon le degré du délit commis notamment par les mineurs, pour la construction de nouveaux centres éducatifs fermés, comme cela a été annoncé par François Hollande, comme pour une réforme de la justice comprenant une revalorisation des statuts des agents pénitentiaires et une augmentation des effectifs au regard du rapport sur l'observatoire national des prisons.

Dans l'attente de la mise en place des peines alternatives et de nouvelles structures adaptées, le Maire de Fleury-Mérogis a constamment rappelé l'urgence d'augmenter sensiblement les effectifs au sein de l'administration pénitentiaire comme une revalorisation de leur statut. A la veille du vote de la loi de finance, il est inconcevable qu'aucune réponse ne soit apportée aux syndicats ni aux élu(e)s qui ont fait part de leur inquiétude à Madame la Ministre.

David Derrouet est scandalisé qu'il n'y ait aucune concertation et qu'une fois de plus le Ministère ait recours aux heures supplémentaires pour pallier le manque d'effectifs.

Ces heures supplémentaires vont entrainer une augmentation "fictive" des revenus des agents qui risquent pour nombre d'entre eux de devoir payer des surloyers, de changer de tranche de revenus imposables et ainsi de ne plus avoir accès à certaines prestations sociales (CAF, APL...).

Mais surtout elles vont accroître la pénibilité du travail des agents et diminuer leur capacité à encadrer comme il se doit les détenus alors même qu'ils ne disposent déjà plus des moyens pour le faire, ce qui risque de contribuer à une augmentation des suicides de surveillants comme des détenu(e)s, puisque de l'aveu même des syndicats, les surveillants, qui gèrent de l' "humain", ne sont plus en capacité de protéger les détenu(e)s des vrais "caïds".

Pour David Derrouet, la loi de finance en l'état est inacceptable et le Maire s'étonne fortement que la situation soit laissée en l'état. David Derrouet demande instamment la tenue au ministère d'une rencontre avec la Ministre et l'intersyndicale.
 


David Derrouet
Maire de Fleury-Mérogis
Vice-Président de l'agglomération du Val d'Orge


Voir le communiqué de presse intéral


 

   
   
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