Aujourd’hui, les offres commerciales, les forfaits sont… sans engagement ; l’amitié, les relations sont … sans engagement (merci les réseaux sociaux) ; et les propos, y compris la parole politique, n’engagent plus…que leur auteur (c’est bien le minimum, non ?). L’engagement collectif, lorsqu’il subsiste, semble parfois se tourner vers des formes radicales, plus partisanes, plus doctrinaires plus militantes ou identitaires.
Défendre bénévolement l’intérêt collectif
Et pourtant, dans une société individualiste et morcelée, sans réelle vision partagée, où pointe l’urgence d’un contrat social à durablement réconcilier avec l’économie et l’entreprise, jamais l’engagement collectif n’est apparu aussi essentiel ! C’est une formidable ressource, une chance, une nécessité pour peu que l’on respecte quelques exigences. C’est donner une partie de soi, de ses moyens, de son temps, pour défendre bénévolement l’intérêt collectif au-dessus des postures, des intérêts particuliers et sans esprit partisan.
C’est sans doute cela le vrai sens de l’engagement, celui dont notre pays, notre économie et nos entreprises ont besoin. C’est en tout cas celui de la FFB et de tous ses entrepreneurs mandataires qui dépassent les clivages de tailles d’entreprise, de filières ou de métiers pour défendre quotidiennement une vision utile de la profession, une place juste, vertueuse, de long terme, une croissance et un aménagement des territoires respectueux de la décarbonation et gage d’emplois durables.
Continuer de construire et de partager un futur commun
La FFB Auvergne Rhône Alpes réunit aujourd’hui plus d’une centaine d’entrepreneurs mandataires qui, chacun, parallèlement à la gestion de leur entreprise, consacre bénévolement une partie de leur temps dans une ou plusieurs fonctions souvent chronophages, toujours exigeantes : la gestion des CFA, la promotion des métiers, l’orientation des jeunes, la caisse des congés, les conditions de travail, la Prévention des risques, la formation continue, la programmation des aides à l’habitat et au logement, les comités ad hoc pour les grands chantiers, les JO 2030, l’interprofession, les chambres de commerces et de métiers, ou encore les très nombreux mandats paritaires qui font vivre le dialogue social, pour continuer d’imaginer, de construire et de partager un futur commun.
Nous ne saurions trop les remercier : Tant que des hommes et des femmes de bonne volonté défendront cet engagement altruiste, sans autre intérêt que celui du collectif, tant que cette envie de prendre part aux débats et de changer les choses perdurera, tant que notre culture entrepreneuriale restera fondée sur la mutualisation, alors même que la concurrence sur les marchés peut s’avérer parfois très rude, tout restera possible et nous resterons maîtres de notre destin.
Bonne rentrée engagée à tous !
Samuel Minot
Président
FFB Auvergne-Rhône-Alpes
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