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ACCIDENT À LILLE : PROTOXYDE D'AZOTE ET REFUS D'OBTEMPÉRER À L'ORIGINE DU DRAME, « 40 MILLIONS D'AUTOMOBILISTES » DEMANDE PLUS DE PRÉVENTION ET UNE RÉPONSE PÉNALE FERME CONTRE
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Date : 04/11/2025 11:23
Thème(s) :  Actualités nationales  ; 
 
 
 
 
Document(s) attaché(s) :
20251104AccidentProtoxydeDAzote.pdf
 
Société communicante :
Asso 40 millions d'automobilistes

Tél. 07 78 21 24 47
[email protected]
www.40millionsdautomobilistes.com
 
Contact presse :
Pierre  CHASSERAY
Délégué Général
Tél. : 07 78 21 24 47
     
Communiqué :

 

 

 

COMMUNIQUÉ

Paris, le 04/11/2025

 

 

 

 

ACCIDENT À LILLE : PROTOXYDE D’AZOTE ET REFUS D’OBTEMPÉRER À L’ORIGINE DU DRAME, « 40 MILLIONS D’AUTOMOBILISTES » DEMANDE PLUS DE PRÉVENTION ET UNE RÉPONSE PÉNALE FERME CONTRE LE GAZ HILARANT AU VOLANT.

 

Samedi 1er novembre 2025, un dramatique accident de la route est survenu dans le centre-ville de Lille : Mathis, 19 ans, a perdu la vie, fauché par un conducteur qui a pris la fuite.

 

L’association « 40 millions d’automobilistes » adresse ses sincères condoléances et son soutien à la famille de Mathis.

 

Le conducteur, un homme de 31 ans déjà connu des services pour des délits routiers, était en fuite après un refus d’obtempérer lors d’un contrôle de police. Quelques mètres après l’accident, il a tenté de prendre la fuite à pied avant d’être interpellé. Des bouteilles de protoxyde d’azote ont été retrouvées dans son véhicule. Placé en garde à vue pour homicide routier et refus d’obtempérer, le suspect conteste les faits.

 

L’association « 40 millions d’automobilistes » - qui milite depuis de nombreuses années pour plus de prévention des comportements dangereux sur la route et plus de sévérité à l’encontre des usagers qui conduisent en ayant consommé des produits stupéfiants ou de l’alcool – demande au gouvernement de se saisir sans délai de cette problématique et de mettre en œuvre un plan d’actions à la fois préventives, répressives et judiciaires pour que ce genre d’accident ne vienne plus endeuiller nos routes.

 

En avril dernier, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), Santé publique France et l’Agence de sécurité sanitaire (Anses), alertaient déjà quant à la hausse de l’usage détourné du protoxyde d’azote. Malgré une proposition de loi en mars visant à pénaliser son usage détourné, l’interdiction de sa vente aux particuliers n’a pas été mise en œuvre.

 

« Nous ne pouvons plus tolérer que la consommation de drogues, qu'elles soient classiques ou qu’il s’agisse du protoxyde d’azote, transforme nos routes en zones de non-droit. Chaque vie perdue à cause de l'irresponsabilité la plus totale est un échec collectif. La route n'est pas un terrain de jeu. Nous exigeons que les conducteurs qui refusent d'obtempérer et qui sont sous emprise soient punis par des peines à la hauteur du drame absolu qu'ils engendrent. Il est temps que l'État passe d’un discours de compassion à une action ferme », s’indigne Philippe NOZIÈRE, président de « 40 millions d’automobilistes ».

 

« Au-delà du deuil, cet accident brutal souligne l'urgence d'une stratégie globale. Le protoxyde d’azote est devenu la nouvelle drogue au volant. Il faut renforcer le contrôle et la pénalisation de la vente détournée. Simultanément, nous demandons au Gouvernement de garantir que tout conducteur sous l’emprise de stupéfiants, quelle que soit leur nature, fasse l'objet d'une tolérance zéro immédiate et d’une réponse judiciaire implacable. La prévention doit cibler sans ambiguïté l’usage festif qui dérive dangereusement vers l’usage routier. C’est une question de santé publique et de sécurité routière », détaille Pierre CHASSERAY, délégué général de « 40 millions d’automobilistes ».
 

   
   
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