
Communiqué de presse – Sondage national
89 % des Français sous-estiment la pollution de l’air sur leur lieu de travail…
Une pollution qui peut être 5 à 10 fois plus élevée que dehors
Seulement 22 % des salariés savent que le maintien d’un air intérieur sain est une obligation réglementaire pour l’employeur

Paris, 8 décembre 2025
Que pensez-vous de la qualité de l'air sur votre lieu de travail ?
C’est la question que l’entreprise OberA a posée à 5 601 personnes réparties sur les six grands secteurs d’activité*. Un sondage qui montre que la majorité des salariés sous-estiment la pollution de l’air intérieur, connaissent mal les risques pour leur santé et ignorent largement les obligations légales de leur employeur.
Lien officiel : https://obera.fr/
Des Français qui jugent mal la qualité de l’air
Bien loin des réalités, 57 % des Français trouvent l’air de leur lieu de travail « très » ou « plutôt » de bonne qualité en hiver.
Pourtant, toutes les études s’accordent à dire que la qualité de l’air intérieur peut présenter des risques importants pour la santé, même sans odeur ni gêne apparente.
Près d’1 personne sur 3 (29 %) considère tout de même l’air de leur lieu de travail comme mauvais, signe que l’inconfort est déjà perceptible dans de nombreux environnements.
Mais surtout, 14 % déclarent ne jamais s’être posé la question, confirmant un décalage massif entre la perception des salariés et la réalité des enjeux de qualité de l’air au travail.
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En hiver, diriez-vous que la qualité de l’air dans votre environnement de travail est :
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Réponses
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Pourcentages
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Très bonne
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21 %
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Plutôt bonne
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36 %
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Plutôt mauvaise
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23 %
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Très mauvaise
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6 %
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Je ne sais pas / je ne me suis jamais posé la question
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14 %
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A quoi servent les systèmes existants en entreprise ?
À tort, 65 % des Français pensent que leurs systèmes de chauffage, climatisation ou VMC filtrent ou purifient l’air, alors que la plupart de ces équipements ne sont pas équipés pour éliminer les polluants sans dispositif de traitement dédié.
Plus lucides, 23 % considèrent qu’ils ne font « que chauffer ou refroidir », et 12 % avouent ne pas savoir comment cela fonctionne, signe d’un flou général sur le rôle réel de ces installations.
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Selon vous, les systèmes présents sur votre lieu de travail (chauffage, climatisation, ventilation mécanique) :
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Réponses
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Pourcentages
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Purifient l’air et le rendent plus sain
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34 %
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Filtrent un peu l’air, mais ce n’est pas leur fonction principale
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31 %
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Ne font que chauffer / refroidir l’air, sans le purifier
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23 %
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Je ne sais pas comment ça fonctionne
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12 %
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Des contrôles très aléatoires
Près d’un salarié sur deux ne sait pas si la qualité de l’air est mesurée dans ses locaux : 29 % répondent « non, jamais » et 31 % déclarent n’avoir jamais été informés que cela pouvait se mesurer.
Seuls 14 % indiquent un contrôle régulier, alors que la mesure du CO₂, des particules ou des COV est désormais considérée comme un levier incontournable pour garantir un environnement de travail sain et productif.
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Savez-vous si la qualité de l’air (CO₂, particules fines, fumées, COV, poussières industrielles…) est mesurée ou contrôlée dans votre environnement professionnel ?
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Réponses
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Pourcentages
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Oui, régulièrement
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14 %
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Oui, mais très ponctuellement
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26 %
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Non, jamais
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29 %
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Je ne sais pas / je n’étais pas au courant que ça pouvait se mesurer
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31 %
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Des entreprises peu concernées
Dans la plupart des entreprises, la qualité de l’air intérieur reste loin derrière la sécurité ou l’ergonomie : seulement 12 % des Français estiment qu’il s’agit d’une vraie priorité.
À l’inverse, 37 % n’en parlent quasiment jamais et 27 % ne savent pas du tout comment le sujet est géré, soit près de 2 salariés sur 3 plongés dans le flou.
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Selon vous, dans votre entreprise, la qualité de l’air intérieur en hiver est considérée comme…
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Réponses
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Pourcentages
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Une priorité importante, au même titre que la sécurité ou l’ergonomie
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12 %
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Un sujet dont on parle parfois, mais sans action visible
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24 %
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Un sujet dont on ne parle quasiment jamais
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37 %
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Je ne sais pas du tout comment c’est géré
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27 %
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C’est quoi un air sain ?
Un fait très alarmant : une grande majorité de salariés (64 %) pensent pouvoir juger la qualité de l’air de leurs locaux à partir de simples impressions subjectives – absence d’odeur, de fumée visible ou de plaintes – sans aucune mesure objective.
Seuls 25 % citent la mesure de polluants (CO₂, COV, particules, etc.) comme le meilleur indicateur, alors que les experts rappellent qu’un air peut être fortement pollué tout en restant inodore et visuellement « propre ».
Ce décalage alimente une fausse impression de sécurité dans de nombreux environnements de travail, alors que la qualité de l’air intérieur se mesure précisément grâce à des capteurs et à des diagnostics dédiés, et constitue un enjeu majeur de santé et de performance en entreprise.
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Pour savoir si l’air de vos locaux est sain, quel est selon vous le meilleur indicateur ?
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Réponses
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Pourcentages
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S’il n’y a pas d’odeur désagréable
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34 %
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S’il n’y a pas de fumée ou de poussière visible
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23 %
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Si personne ne se plaint (pas de maux de tête, pas de gêne)
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7 %
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Le fait de mesurer certains polluants (CO₂, COV, particules, etc.) avec un appareil adapté
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25 %
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Je ne sais pas
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11 %
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Un manque de connaissances sur la question
Très peu de Français connaissent les paramètres utilisés pour mesurer la qualité de l’air intérieur.
Si la température (91 %) et l’humidité relative (76 %) sont largement identifiées, seuls 64 % citent le CO₂, 38 % les particules fines et à peine 5 % connaissent les COV, alors que ces polluants sont au cœur des diagnostics professionnels de qualité de l’air. Près de 1 répondant sur 10 déclare même ne connaître aucun des paramètres de mesure.
Cette méconnaissance des « vrais » indicateurs techniques montre que beaucoup d’entreprises communiquent très peu sur la mesure de la QAI, alors même que le suivi du CO₂, des particules et des COV est présenté par les experts comme indispensable pour protéger la santé et la productivité des équipes.
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Parmi ces paramètres, lesquels connaissez-vous (ne serait-ce que de nom) comme étant utilisés pour mesurer la qualité de l’air intérieur ?
(plusieurs réponses possibles)
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Réponses
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Pourcentages
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CO₂ (dioxyde de carbone)
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64 %
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COV (composés organiques volatils)
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5 %
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Particules fines (PM2,5 / PM10)
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38 %
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Température
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91 %
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Humidité relative
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76 %
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Aucun de ces termes ne me parle
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9 %
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Une pollution de l’air intérieur très sous-estimée
Près de 9 répondants sur 10 (89 %) sous-estiment la pollution de l’air intérieur dans les environnements professionnels ou n’ont tout simplement aucune idée de son niveau. Seuls 11 % savent qu’il peut être 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur, ce que confirment les données de l’OQEI.
Dans le détail, 63 % pensent que l’air intérieur est moins, aussi ou seulement un peu plus pollué que dehors, et 26 % ne s’étaient jamais posé la question.
Ce décalage massif entre perception et réalité illustre à quel point la pollution de l’air intérieur reste un risque invisible, alors même qu’elle est reconnue comme un enjeu majeur de santé publique et de prévention en entreprise.
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Selon vous, l’air intérieur dans les environnements professionnels est :
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Réponses
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Pourcentages
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Moins pollué que l’air extérieur
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12 %
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À peu près aussi pollué
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23 %
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Un peu plus pollué, mais pas autant
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28 %
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5 à 10 fois plus pollué
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11 %
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Je ne sais pas /Je ne m’étais jamais posé la question
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26 %
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Et du côté de la loi ?
Ces résultats révèlent également une vraie confusion sur le droit du travail : seulement 22 % des répondants savent clairement que le maintien d’un air intérieur sain est une obligation réglementaire pour l’employeur.
Certes, 29 % le jugent « probablement vrai », mais près d’1 salarié sur 2 (49 %) ne le sait pas ou pire, pense que ce n’est pas une obligation.
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Selon vous, le maintien d’un air intérieur sain est-il une obligation réglementaire pour l’employeur ?
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Réponses
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Pourcentages
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Oui, c’est tout à fait vrai
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22 %
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Probablement vrai
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29 %
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Je ne sais pas si c’est vrai ou faux
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25 %
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Probablement faux, je ne pense pas que ce soit une obligation
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15 %
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Complètement faux
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9 %
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« Ce sondage met en lumière un point crucial : le fossé entre ce que recommandent les experts – un suivi structuré et régulier de la qualité de l’air intérieur – et la réalité du terrain, où la surveillance reste largement marginale, voire invisible pour les salariés.
Pourtant, le Code du travail impose clairement à l’employeur de garantir un air sain et de prévenir les risques liés à la pollution intérieure (articles L4121-1 et R4222-1 notamment).
Ce décalage entre le cadre juridique et la perception des salariés montre que la qualité de l’air demeure un véritable angle mort de la culture de prévention en entreprise. »
Thibaut SAMSEL, dirigeant et fondateur d'OberA
*Méthodologie : Enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 5 601 personnes résidant en France, âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne en novembre 2025 à partir du panel de répondants BuzzPress (27 700 personnes en France sondées électroniquement par email et sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn).
Profils des entreprises citées par les répondants pour leur lieu de travail :
Industrie / production : 16 %
Services aux particuliers (santé, social, aide à domicile, commerces, restauration…) : 28 %
Services aux entreprises (conseil, informatique, finance, communication…) : 23 %
Secteur public / parapublic (administrations, enseignement, hôpitaux…) : 19 %
Construction / BTP : 7 %
Transport / logistique : 6 %
Autre / ne se prononce pas : 1 %
Réponses compilées et pondérées en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l’échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée. Toutes les pondérations s’appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.
À propos d’OberA
Créée en 2017 par Thibaut SAMSEL, OberA est une entreprise française spécialisée dans les solutions de traitement de l’air industriel et du confort thermique pour les environnements de travail exigeants (usines, ateliers, entrepôts, logistique…). Basée en Alsace, la société réunit aujourd’hui une trentaine de collaborateurs (commerce, technique, R&D, production, SAV) et réalise environ 25 % de son activité à l’export.
OberA conçoit, fabrique et distribue une large gamme d’équipements : rafraîchisseurs d’air industriels, purificateurs d’air, dépoussiéreurs, tables aspirantes, caissons mobiles d’aspiration et solutions de traitement des COV.
Présente en Europe et au Maghreb, l’entreprise propose des solutions économiques et écologiques, souvent en version plug & play, avec des dispositifs de location longue durée ou d’achat lié aux résultats.
Sa mission tient en une promesse simple : être le garant de la qualité de votre air dans les environnements professionnels.
Pour plus d’informations : https://obera.fr/
Contact presse
Gildas Piquet-Friboulet – [email protected] – 06 19 93 58 32