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LE SALAIRE À LA DEMANDE PLÉBISCITÉ POUR LUTTER CONTRE LE DÉCOUVERT BANCAIRE, UNE ÉTUDE OPINIONWAY POUR ROSALY
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Date : 15/12/2022 06:45
Thème(s) :  Banques - Finance  ;  Emploi - Salariés  ;  Ressources humaines  ;  Société  ;  Sondage  ; 
 
 
Résumé :  Les Français plébiscitent le « salaire à la demande » comme moyen de lutter contre les découverts bancaires. Un sondage OpinionWay pour Rosaly
 
Document(s) attaché(s) :
2022-12-15_CP_ETUDE_ROSALY_OPINIONWAY_VF.pdf
Infographie_Rosaly_Decembre_2022.jpg
 
Société communicante :
ROSALY
[email protected]

Descriptif d'activité :
ROSALY EST UNE FINTECH INNOVANTE ? IMPACT SOCIAL, FOND?E FIN 2019 PAR ARBIA SMITI, SERIAL ENTREPRENEURE TECH, QUI AIDE LES ENTREPRISES ? AM?LIORER LE BIEN-?TRE FINANCIER DE LEURS SALARI?S EN FLUIDIFIANT L'ACC?S AU SALAIRE ET EN APPORTANT CONSEILS ET ?DUCATION BUDG?TAIRE ? L'AIDE D'UNE APPLICATION.
 
Contact société communicante :
ARBIA  SMITI
Fondatrice
 
Contact presse :
Estelle  MONRAISSE
Attachée de presse
Tél. : 0660418152
[email protected]
     
Communiqué :

 

 

 

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Le jeudi 15 décembre 2022

 

Les Français plébiscitent le « salaire à la demande » comme moyen de lutter contre les découverts bancaires.

Un sondage OpinionWay pour Rosaly

 

  • 49% des salariés français aimeraient recevoir leur salaire « à la demande », c’est à dire au fil du mois, et même 67% des moins de 35 ans, et 54% des personnes dont le foyer vit avec moins de 2 000 € par mois.
  • Car 60% des Français ont déjà été à découvert… très souvent (47%) à cause d’un retard de paiement de salaire, poussant 38% à renoncer à des courses alimentaires et 33% à des soins médicaux.
  • En cas de dépassement de découvert avec des agios 57% renonceraient à acheter une baguette, 58% un plein d’essence.
  • 53% des Français (60% des salariés du privé) affirment que les entreprises devraient être obligées de proposer à leurs salariés la possibilité de recevoir leur salaire à la demande…
  • et 52% affirment que l’Etat devrait avoir la même obligation vis-à-vis des fonctionnaires.

 

 

Alors que la fin d’année approche, l’inflation ne faiblit pas[1], et la situation financière des ménages demeure au cœur des enjeux. 48% des salariés du privé déclarent même redouter les prochaines semaines.

 

Dans ce contexte, Rosaly, Fintech innovante à impact social dont la mission est d’améliorer le bien-être financier et le pouvoir d’achat des Français grâce à l’acompte sur salaire « à la demande », a commandé à OpinionWay une enquête pour mieux connaitre la manière dont les Français gèrent leur fin de mois et utilisent leurs découverts bancaires, pour ceux qui y ont accès.

 

Le découvert bancaire et les agios, encore une grande inconnue

La majorité des Français (60%) a déjà été confrontée à une situation de découvert bancaire, et plus souvent encore parmi les 25-34 ans (68%) et les ouvriers (78%).

 

Une écrasante majorité de ces mêmes Français (74%) ignore totalement le coût exorbitant des agios prélevés au titre de ce découvert bancaire – 64% des 25-34 ans - et 20% ne connaissent même pas le montant de leur autorisation de découvert, Le risque de spirale infernale en cas de découvert est donc important.

 

Les découverts bancaires pèsent sur le quotidien des Français, ce qui leur ferait renoncer aux dépenses courantes.

En cas de dépassement d’autorisation de découvert, avec des agios (8€) et des frais (de rejet de prélèvement, etc.) qui vont démultiplier chaque dépense, les Français affirment qu’ils se restreindraient drastiquement pour éviter de se retrouver en grande difficulté :

  • 93% des personnes interrogées renonceraient à au moins une dépense,
  • 58% à un plein d’essence,
  • 57% à l’achat d’une baguette, dépense symbolique !
  • 51% à au moins une dépense de santé, (66% des moins de 35 ans et 58% des personnes vivant avec moins de 2000€ par mois)
  • Et 45% à leurs courses alimentaires.

 

Le salaire versé en retard, grand responsable du découvert.

Si 60% des Français déclarent avoir déjà été à découvert, ils sont près de la moitié (47%) à reconnaitre avoir été confrontés à cette situation à cause d’un salaire versé trop tard. Et même 55% des personnes dont le foyer gagne moins de 2 000 € par mois et 61% des jeunes âgés de 25 à 34 ans.

 

Ne pas recevoir sa paie à temps peut aussi entrainer différentes formes de précarité et contraindre les Français à renoncer à des dépenses vitales :

  • Près d’un tiers des interviewés déclare avoir déjà dû renoncer à des courses alimentaires (38%) ou des soins médicaux (33%) en raison de ce retard.
  • Plus d’un quart des Français (26%) rapporte des difficultés liées à son logement : ne pas réussir à payer son loyer à temps (23%) voire redouter de se faire expulser (15%).
  • Au total, plus de 50% des Français ont déjà fait l’expérience de difficultés en raison d’un salaire versé trop tard (56%).

 

  • Dans toutes ces situations ce sont les 25-34 ans les plus concernés : 72% ont été confrontés à au moins une de ces difficultés, (et 46% à au moins une difficulté de logement), ainsi que les personnes dont le foyer gagne moins de 2000€ par mois : 66%.

 

49% des Français, et 67% des moins de 35 ans, aimeraient recevoir leur salaire en cours de mois (« salaire à la demande »),

En pleine crise inflationniste, une solution simple, le salaire à la demande[2], permet d’éviter le découvert bancaire et séduit 49% des actuels ou futurs salariés.

 

La période de tension économique actuelle génère chez les plus précaires un besoin d’immédiateté pour s’adapter avec plus de souplesse à leurs différents impératifs financiers :

  • 67% des jeunes âgés de moins de 35 ans sont intéressés par le salaire à la demande, et 54% des personnes dont le foyer vit avec moins de 2 000 € par mois.
  • Les femmes, faisant plus souvent face à des situations financières difficiles (CDD, temps partiel, etc.)[3], sont plus intéressées que les hommes : 53% vs 44%.
  • Les salariés du public (13%) sont aussi nombreux que les salariés du privé (14%) à déclarer que ce type de solution est pour eux une nécessité.
  • 61% des salariés n’ayant pas de CDI à temps plein sont également demandeurs de cette solution, dont 19% qui évoquent une nécessité.

 

… mais le manque de communication des entreprises freine le versement du salaire acquis en cours de mois.

Si l’intérêt porté au salaire à la demande est réel, son obligation légale n’est pas encore possible en France. Seul l’acompte sur salaire, c’est-à-dire le versement de 50% du salaire mensuel au 15 du mois, est prévu par la loi pour les salariés du privé aujourd’hui. Mais deux freins majeurs limitent encore l’accès à l’acompte sur salaire, version pourtant plus soft du salaire à la demande :

 

Les entreprises communiquent mal dessus, générant une très mauvaise connaissance des employés de leurs droits sur leur salaire (seuls 5% des sondés connaissent tous leurs droits) :

  • 55% des Français (56% des salariés) croient qu’un employeur a le droit de refuser de verser la moitié de son salaire à un salarié qui en fait la demande au 15 du mois alors que c’est faux,
  • et 50% des Français pensent, à tort, que tous les fonctionnaires ont le droit de demander à leur employeur qu’il leur verse un acompte sur salaire au 15 du mois.

 

Les salariés ont peur de le demander : 48% des salariés (44% des Français) avouent avoir peur de demander à leur employeur de leur verser une partie de leur salaire avant la fin de mois. Cela constitue toujours un tabou.

 

Une majorité des Français veut des évolutions dans le privé… et le public !

  • 53% des Français affirment que les entreprises devraient être obligées de proposer à leurs salariés la possibilité d’accéder au salaire à la demande…
  • et 52% affirment que l’Etat devrait avoir la même obligation vis-à-vis des fonctionnaires (infirmières, instituteurs, etc.)

 

Les salariés du privé sont même 60% à prêcher en faveur d’une communication transparente des entreprises sur cette possibilité.

 

Pour une majorité, la flexibilité de l’employeur en matière de versement de salaire contribue fortement à l’attachement du salarié à son entreprise :

  • 59% des sondés seraient « dégoûtés » par leur employeur s’il refusait de leur verser exceptionnellement une partie de leur salaire avant la fin du mois.
  • Et même 68% des jeunes âgés de moins de 35 ans et 63% dans les foyers aux revenus les plus faibles.
  • Les salariés du privé sont également nombreux à partager ce sentiment (64% contre quand même 51% dans le secteur public).

 

 

Arbia Smiti, Présidente fondatrice de Rosaly, déclare : « Alors que l’inflation pèse sur le reste à vivre de nombreux Français, pouvoir disposer de son salaire « à la demande » en cours de mois, est pour eux la solution contre les agios bancaires et les découverts. C’est ce que propose Rosaly, de façon simple et fluide pour les salariés, et sans contrainte pour l’entreprise »

« On peut facilement comprendre que les banques n’envisagent pas avec plaisir de s’asseoir sur une partie des 7 milliards que les agios des découverts bancaires leur rapportent tous les ans. Mais des pans entiers de l’industrie du divertissement, de l’automobile, du pétrole ou de l’alimentaire ont tout intérêt à voir l’acompte sur salaire se généraliser… s’ils ne veulent pas que les abonnements Netflix, la réparation des voitures, le plein d’essence ou même notre baguette, soient sacrifiés à cause des agios et frais de découverts. »

 

 

* Une étude OpinionWay réalisée pour Rosaly les 23 et 24 novembre 2022 auprès d’un échantillon de 1022 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.

 

A propos de Rosaly : Rosaly est une Fintech innovante à impact social, fondée fin 2019 par Arbia SMITI, entrepreneure Tech, qui aide les entreprises à améliorer le bien-être financier de leurs salariés avec le salaire à la demande, en fluidifiant l’accès au salaire et en apportant conseils et éducation budgétaire à l’aide d’une application. Rosaly donne au collaborateurs un moyen nouveau d'aborder plus sereinement les fins de mois et d'éviter les conséquences des agios bancaires ou des frais liés aux prêts personnels. Rosaly impacte fortement la marque employeur des entreprises qui utilisent sa solution, favorise la rétention et l'engagement des collaborateurs et supprime des coûts administratifs importants dans la gestion actuelle des demandes d'acomptes en interne.

Rosaly a levé 1,5M€ en avril 2021 et finalisé un 2ème tour de table de 10M€ en septembre 2022. Elle a été élue Fintech de l’Année 2022 par Finance Innovation.

Rosaly sur LinkedIn 

 

Contact presse :

Estelle Monraisse – Alter’Com Conseil - 06 60 41 81 52 – [email protected]

 

 

 


[1]« En novembre 2022, les prix à la consommation augmentent de 6,2 % sur un an » ; Source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/6669299

[2] C’est-à-dire la possibilité d’obtenir (en une ou plusieurs fois) le paiement du nombre de jours déjà travaillés dans le mois, au moment souhaité, au lieu d’attendre le versement total à la date fixée par son employeur.

[3] Source : INSEE, rapport égalité femmes-homme 2022 https://www.insee.fr/fr/statistiques/6047789

   
   
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