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80 ANS DE LA SÉCURITÉ SOCIALE : POUR UN PATRIOTISME SOCIAL
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Date : 09/10/2025 13:09
Thème(s) :  Droit  ;  Social  ;  Société  ; 
 
 
Résumé :  A l?occasion de ses 80 ans, la FNATH rappelle que la Sécurité sociale est d?abord un projet de société.
 
Document(s) attaché(s) :
CP.2025.10.06.-80-ans-Securite-sociale.pdf
 
Société communicante :
FNATH ASSOCIATION
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Effectif : 20
 
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Documentaliste
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Contact presse :
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Tél. : 0618 27 08 18
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Communiqué :

 

 

 

 

80 ans de la Sécurité sociale : pour un patriotisme social

A l’occasion de ses 80 ans, la FNATH rappelle que la Sécurité sociale est d’abord un projet de société. Construite sur les cendres d’une certaine France qui s’était laissée séduire par le repli sur soi, le racisme et l’exclusion, et finalement la collaboration avec le nazisme, la Sécurité sociale reste un des piliers d’une société démocratique moderne. C’est pourquoi, la FNATH appelle à un sursaut collectif pour pérenniser ce modèle du « vivre ensemble » à la française dans un esprit républicain.

Elle appelle à la fin d’une idéologie économique ultra libérale mortifère pour la Sécurité sociale qui lui refuse systématiquement l’allocation de nouvelles recettes alors que les besoins en santé des populations ne cessent de croitre d’années en années du fait simplement des progrès scientifiques et de la démographie.

Elle demande à ce que les ressources allouées à une protection sociale optimale soient considérées comme un investissement collectif plutôt que comme une charge sociale qui altère la rentabilité des entreprises et qu’il soit mis fin au chantage à l’emploi.

Elle demande qu’une politique de pertinence des dépenses soit réellement mise en œuvre en même temps qu’une révolution systémique dans la prévention primaire, secondaire et tertiaire soit initiée à l’abri des conflits d’intérêts, des rentes de situation, des lobbies et des pressions politiques.

Si chacun doit contribuer à la préservation de la Sécurité sociale, les usagers et les assurés sociaux ont largement contribué à payer leurs dus avec les franchises médicales et autres participations, les déremboursements, les dépassements d’honoraires, le prix des complémentaires santé, la précarisation sociale après un accident du travail ou une maladie professionnelle.

N'en déplaise mais personne ne peut interdire aux personnes de se soigner et de bénéficier des progrès scientifiques, et le prix à payer doit être partagé entre toutes les composantes de la société. Le patriotisme social c'est un choix de société pas une charge sociale.

   
   
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