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INVITATION CONFÉRENCE DE PRESSE UTC - MALADIE DE LYME : DE NOUVEAUX OUTILS POUR UN DIAGNOSTIC FIABLE
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Date : 07/11/2025 11:18
Thème(s) :  Enseignement - Education - Formation  ;  Médecine  ;  Santé  ;  Sciences & Techniques  ; 
Région(s) :  Hauts-de-France
 
Résumé :  Invitation presse Lyme
 
Document(s) attaché(s) :
UTC-Invitation-presse-Lyme.pdf
 
Société communicante :
UTC
[email protected]
 
     
Communiqué :

La maladie de Lyme résulte d’une infection par des bactéries transmises par la morsure de tiques. Concernant plusieurs dizaines de milliers d’individus en France et dans le monde, elle reste pourtant mal connue, et son diagnostic est difficile. Pour y remédier, trois laboratoires de l’Université Technologique de Compiègne (UTC) et la polyclinique Saint-Côme s’allient.

Aujourd’hui, la maladie de Lyme, une infection bactérienne transmise par des tiques, c’est plus de 700 000 cas estimés chaque année dans le monde. Cependant, à l’exception d’un érythème migrant (une rougeur circulaire qui s’étend peu à peu à partir du point de morsure) qui n’est pas systématiquement détecté, elle se caractérise par une série de symptômes peu spécifiques. Fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, troubles neurologiques, problèmes cardiaques… autant de signes que l’on peut attribuer à de nombreuses maladies différentes. Face à un tel tableau clinique, les médecins sont souvent bien en peine de diagnostiquer la maladie de Lyme.

Un travail commun de 3 laboratoires

Aujourd’hui, la seule méthode de diagnostic se fonde sur la détection d’anticorps dirigés contre l’agent pathogène après l’infection. Or les tests manquent de fiabilité, notamment aux débuts de l’infection et aussi, entre autres, car la bactérie peut échapper au système immunitaire. C’est pour remédier à cette situation délicate que trois laboratoires de l’UTC se sont associés sous la houlette de Séverine Padiolleau, porteuse du projet.

Elle et son équipe du laboratoire Génie Enzymatique et Cellulaire (GEC), une unité mixte du CNRS (UMR CNRS 7025), notamment Irène Maffucci, développent de nouvelles sondes moléculaires capables de détecter la bactérie de façon directe afin de pallier les défauts de la méthode actuelle. Les sondes consistent en des brins d’ADN qui, après repliement, vont reconnaître le plus spécifiquement possible une protéine de surface de l’agent pathogène.

Des découvertes brevetées

Deux premières sondes ont été obtenues, aboutissement du travail de thèse de Mickaël Guérin, soutenue le 9 janvier 2025, et ont fait l’objet d’un dépôt de brevet. Dans cette quête de sondes, le GEC s’est rapproché du Laboratoire de Mathématiques Appliquées de Compiègne (LMAC) de l’UTC, en particulier de Ghislaine Gayraud et Miraine Davila Felipe afin de déterminer, à partir des données biochimiques, de nouvelles sondes à l’aide des outils de la bioinformatique.

L’objectif est d’abord la conception de nouvelles sondes visant la même protéine que les précédentes, puis, à plus long terme, de cibler d’autres constituants de la bactérie, voire d’autres espèces incriminées. L’ambition est un test dit « multiplexé », c’est-à-dire à cibles multiples.

Autre acteur du projet, le laboratoire Connaissance, organisation et systèmes techniques (Costech), en la personne d’un de ses membres Marc Shawky, a pour objectif la création d’un outil numérique, fondé sur une intelligence artificielle, qui guiderait le médecin vers un diagnostic.

Au plus près des patients

L’ensemble de ces travaux sont menés au plus près des patients, car la polyclinique Saint-Côme, à Compiègne, où le médecin Ahed Zedan coordonne le Centre de Compétences de Maladies Vectorielles à Tiques de Compiègne, est partie prenante du projet. Le but est de créer des liens entre biologie, sérologie… et le patient, dans toute la complexité de ses symptômes.

Ensemble, les GEC, LMAC, Costech et Saint-Côme unissent donc leurs efforts pour de nouveaux outils fiables de diagnostic de la maladie de Lyme. Il s’agit d’aider les médecins, mais aussi plus largement, d’améliorer la visibilité de cette maladie, pour qu’en fin de compte, ce soient les patients qui en bénéficient.

Leurs résultats récents, ainsi que les projets en cours vous seront présentés lors d’une conférence de presse qui aura lieu le 19 novembre 2025.

Référence : M. Guérin et al., Selection and characterization of DNA aptamers targeting the surface Borrelia protein CspZ with high-throughput cross-over SELEX, Nature Communications Biology, 2025. https://www.nature.com/articles/s42003-025-08034-7

PROGRAMME ET INTERVENANTS

  • Séverine Padiolleau, Professeur des Universités et chercheur au sein du laboratoire Génie Enzymatique et Cellulaire (GEC, CNRS UMR 7025), à l’UTC : https://gec-upjv.utc.fr/
  • Ahed Zedan, spécialiste de médecine interne à la polyclinique Saint-Côme, à Compiègne, et coordinateur du Centre de Compétences de Maladies Vectorielles à Tiques de Compiègne.

Lors de cette conférence deux vidéos de présentation seront diffusées :

  • L’une présentera le laboratoire LMAC (Laboratoire de Mathématiques Appliquées de Compiègne) de l’Université de Technologie de Compiègne, avec Ghislaine Gayraud, Miraine Davila Felipe et Irène Maffucci.
  • L’autre le laboratoire Costech, de l’Université de Technologie de Compiègne, avec Marc Shawky.


Une séance de questions-réponses (15 min)

INFORMATIONS PRATIQUES

La conférence de presse se déroulera le 19 novembre 2025 à 11h :

  • En présentiel dans les locaux de l'UTC à Paris, 62 Bd de Sébastopol, 75003
  • Ou en ligne. Pour vous connecter à la visioconférence sur Linkedin, cliquez sur ce lien.

À la suite des questions-réponses avec l’auditoire, les journalistes qui le souhaitent auront l'opportunité de s'entretenir en privé avec les intervenants.

Merci de confirmer votre venue à [email protected] ou en distanciel ici.

CONTACT PRESSE

Odile Wachter

Directrice de la communication UTC
[email protected]
03 44 23 49 97 // 06 45 49 53 34

   
   
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