COMMUNIQUÉ

Paris, le 28/11/2025

 

 

 

 

PRIX DES PÉAGES D’AUTOROUTES EN 2026 : UNE HAUSSE CONTENUE, MAIS DES TAXES TOUJOURS PLUS ÉCRASANTES POUR LES USAGERS

 

Le quotidien Le Parisien / Aujourd’hui en France révèle aujourd’hui, vendredi 28 novembre 2025, que l’augmentation moyenne du tarif des péages d’autoroute au 1er février 2026 devrait atteindre 0,87 %. Une hausse inférieure à 1 %, et donc similaire à l’inflation, ce qui constitue a priori une bonne nouvelle pour les automobilistes.

 

Pour autant, « 40 millions d’automobilistes » rappelle qu’il est impossible d’aborder la question du prix des péages sans évoquer le poids considérable des taxes prélevées par l’État, qui représentent désormais 45 % du montant total payé par les usagers.

 

45 % du prix du péage : des taxes de l’État jugées excessives

 

Pour l’année 2026, la hausse du prix des péages d’autoroutes s’établira donc, selon les sociétés concessionnaires, entre 0,82% et 0,95%. Si la hausse annoncée reste contenue, elle ne doit pas masquer l’essentiel : près d’un euro sur deux dépensé au péage relève de l’impôt.

 

« 45 % du prix payé par un automobiliste au péage correspond à des taxes de l’État. C’est un niveau totalement disproportionné. On demande aux Français de payer toujours plus, alors que leur mobilité n’a jamais été aussi indispensable. Cette situation doit cesser. Lorsque l’on additionne taxes sur les carburants et taxes sur les péages, l’automobiliste contribue déjà massivement. Et comment justifier que des taxes prélevées sur l’autoroute servent à financer d’autres modes de transport ? C’est incompréhensible et inacceptable pour les usagers », déclare Philippe NOZIÈRE, président de « 40 millions d’automobilistes ».

 

L’autoroute : un service qui a un coût… mais dont le rapport coût/bénéfice reste excellent

 

« 40 millions d’automobilistes » rappelle également une réalité souvent oubliée : la gratuité n’existe pas, surtout pour un réseau qui nécessite un entretien constant, des investissements massifs et un niveau d’exploitation élevé.

 

Malgré les critiques récurrentes, le réseau autoroutier français reste aujourd’hui :

●        le mieux entretenu du pays,

●        le plus fluide,

●        le plus sûr, avec une accidentalité historiquement basse,

●        et un gain de temps considérable pour les usagers.

« Le coût reste contenu au regard de la qualité du service rendu. On constate chaque jour la différence flagrante entre l’état des autoroutes concédées et celui du réseau routier géré par l’État, qui se dégrade dangereusement », souligne Pierre Chasseray, Délégué Général de « 40 millions d’automobilistes ».

 

Une injustice persistante pour les automobilistes

 

L’association demande une nouvelle fois une révision en profondeur du système de taxation appliqué aux mobilités routières, tant celui-ci pénalise injustement les usagers. Aujourd’hui, les automobilistes ne paient pas principalement pour l’autoroute : ils paient avant tout pour l’État, qui perçoit près de la moitié du prix du péage sous forme de taxes.

 

« Tant que l’État continuera de prélever une part aussi colossale, excessive et déconnectée du service réellement rendu, les automobilistes seront systématiquement les perdants. On ne peut pas parler du prix des péages sans rappeler que ce sont les taxes, bien plus que le politique tarifaire des sociétés concessionnaires, qui font grimper la facture. Une politique de mobilité cohérente doit commencer par une fiscalité juste, transparente et proportionnée », conclut Pierre Chasseray.