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WALTER FRANCE - CONSEILS AUX ENTREPRISES ET AUX SALARIÉS POUR UNE ALIMENTATION SAINE
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Date : 18/12/2025 18:55
Thème(s) :  Management  ;  Ressources humaines  ;  Santé  ; 
 
 
Résumé :  Un médecin nutritionniste et un chef cuisinier dressent les constats et donnent des conseils aux entreprises pour sensibiliser leurs salariés à une alimentation saine, et aux salariés pour mieux se nourrir.
 
Document(s) attaché(s) :
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Société communicante :
WALTER FRANCE
[email protected]

Descriptif d'activité :
R?SEAU DE CABINETS IND?PENDANTS D'AUDIT, D'EXPERTISE COMPTABLE ET DE CONSEIL
 
     
Communiqué :

 

 

Communiqué de presse

18 décembre 2025

 

 

Photo à télécharger : Olivia Ponsonnet, DG de Walter France, entourée de D. Cellier et G. Cuilleron

 

Entreprises, encouragez vos salariés à s’alimenter sainement

 

Une mauvaise alimentation a un impact direct sur la santé. A l’inverse, manger sain et équilibré favorise le bien-être et l’efficacité au travail. Lors d’un événementiel dédié aux collaborateurs récemment arrivés dans l’ensemble des bureaux du réseau en France, Walter France a fait intervenir Dominic Cellier, médecin nutritionniste, et Grégory Cuilleron, chef cuisinier. Voici leurs constats et leurs recommandations, en dehors de certaines idées reçues.

 

Quelles sont les mauvaises habitudes ? Quels sont les enjeux d’une bonne ou d’une mauvaise alimentation ? Quels sont les impacts sur le travail, et, surtout, comment les entreprises peuvent-elles sensibiliser leurs salariés et les accompagner pour qu’ils se nourrissent sainement ?

 

> Les mauvaises habitudes alimentaires sont très ancrées

Les mauvaises habitudes alimentaires se résument à quatre points principaux.

Des portions trop importantes. D'une façon générale, les gens mangent trop en volume, que ce soit en entreprise ou à l'extérieur. Les quantités consommées sont souvent supérieures de 30 à 50 % à ce dont le corps aurait réellement besoin. Cette tendance s'aggrave car de plus en plus de personnes mangent par automatisme, sans réflexion préalable sur ce qui serait le plus adapté à leurs besoins. On mange parce que c'est l'heure, ou parce que l'environnement l'impose, et non parce que le corps l'exige réellement.

Une alimentation standardisée. Les habitudes alimentaires sont largement conditionnées par des schémas rigides : petit-déjeuner, déjeuner, dîner, à heures fixes. Chez soi, on mange par répétitivité, en reproduisant les mêmes menus. En entreprise, la logique collective prend le dessus : trop de monde au self après 13 heures, donc on mange plus tôt ; pause imposée, donc on mange même sans faim. Le rythme professionnel dicte ainsi le rythme alimentaire, au détriment de l'écoute de soi.

La qualité des aliments. Par manque de temps ou d'intérêt pour la cuisine, malgré la multiplication des émissions culinaires, les salariés consomment de plus en plus d'aliments transformés, enrichis, sophistiqués. On perd la notion d'aliments simples : une salade, une pomme de terre nature, des légumes cuits à la vapeur. À l'inverse, on se tourne vers des plats très transformés, dans une barquette sous cellophane, pleins de sel et de sucre. Ces aliments ne sont le plus souvent pas adaptés aux besoins réels du corps et compliquent la digestion.

Le manque d'hydratation. Enfin, les salariés ne boivent pas assez. En France, d'une manière générale, les actifs souffrent d'un taux de déshydratation important. Or, l'eau est indispensable au bon fonctionnement du corps, à la concentration, à la digestion et à la gestion de la fatigue.

 

> Se nourrir « en pleine conscience » !

Les salariés mangent sans prendre le temps de réfléchir. Le matin, le petit-déjeuner est avalé rapidement. Une fois arrivés en entreprise, les collaborateurs se retrouvent autour de la machine à café et grignotent les petits gâteaux apportés par les uns et les autres. Dans l'après-midi, le grignotage se poursuit. Les signaux envoyés par le corps sont rarement écoutés.

Conséquence directe : les salariés ont du mal à décrocher du travail et donc à faire du déjeuner un véritable temps de pause, de rupture. Même pendant le repas, on continue à parler dossiers, chiffres et échéances. Au self, tout le monde prend trois plats par automatisme. Au restaurant, ce sont les tacos ou les menus trop riches. En cas de manque de temps, on se rabat sur des brownies ou des produits sucrés.

Pourtant, dix personnes auront dix besoins différents : en quantité, en horaires, en rythme alimentaire, en vitesse de mastication. Or, ces différences ne sont pas prises en compte. Et on ne change pas de casquette : on reste en mode travail alors que l'on devrait entrer dans l'esprit du repas.

Il manque dans les entreprises une véritable sensibilisation à la conscience de manger.

Il faut rappeler que l'être humain est un mammifère doté de six sens : le goût, l'odorat, la vue, l'ouïe, le toucher et l'équilibre. Les cinq sens principaux nous permettent, comme pour une voiture, de savoir si les pneus sont bien gonflés ou s'il reste assez d'essence. Les animaux utilisent en permanence ces signaux. L'homme, en revanche, les ignore souvent.

Avant de manger, il faudrait se poser une question simple : est-ce que j'ai faim ? Prendre ce temps de réflexion permet d'éviter de manger par habitude. Certains prennent ainsi conscience qu'ils mangent sans faim et souffrent de suralimentation. Parfois, le simple fait de regarder son assiette suffit à comprendre que la portion n'est pas adaptée. Servir la même quantité de lasagnes à un jeune actif de 25 ans et à un homme retraité de 70 ans est une erreur.

Pour Dominic Celler, le scanner personnel du matin est primordial : « Il s'agit de réfléchir à sa journée, d'anticiper ce que l'on va manger, quand et comment. Visualiser son schéma mental de nourriture permet de mieux gérer ses apports. »

Un point positif émerge néanmoins, selon Grégory Cuilleron : « De plus en plus de salariés apportent leur tupperware ou choisissent les plats du jour au restaurant. Cette démarche va dans le bon sens. En revanche, le grignotage, les biscuits, les sucreries et les boissons sucrées de type soda restent problématiques. »

 

> Des enjeux fondamentaux de santé et de bien-être

De nombreux facteurs influencent directement notre génétique :  le sommeil, le stress, l'exposition aux polluants, l'activité physique et… l’alimentation ! La nourriture est aujourd'hui reconnue comme la cause de nombreuses pathologies telles que le diabète, l’hypertension, les cancers ou les maladies cardiovasculaires.

La mauvaise nutrition est l'une des premières causes de mortalité en 2025. En France, près de 50 % de la population est en surpoids et, parmi elle, 30 % est obèse. Plus d'une personne sur deux se trouve donc en situation de risque.

A l’inverse, une alimentation adaptée évite la somnolence, l'irritabilité ou les déséquilibres liés à des repas trop acides ou trop répétitifs. Il est essentiel de varier les aliments et d'éviter la monotonie alimentaire.

 

> Des impacts directs sur le travail réalisé par les salariés

Au lieu d’être un moment privilégié de ressourcement, les repas trop lourds ou pris trop vite mobilisent une énergie importante pour la digestion et induisent de la somnolence, au détriment de l'activité professionnelle. Les salariés deviennent moins productifs, moins concentrés et plus fatigués.

Le premier impact de la monotonie alimentaire est l'automatisme qu'elle induit dans le travail. Lorsque l'alimentation est répétitive et peu consciente, le cerveau fonctionne en mode mécanique. À l'inverse, de véritables ruptures alimentaires, des pauses assumées et réfléchies, favorisent le ressourcement et permettent au cerveau d'être plus pertinent et plus créatif. Il faut réveiller l'essence même de l'individu.

Certaines personnes mangent tellement vite que, lorsque le repas est terminé, elles n'ont même pas conscience de ce qu'elles ont consommé. Cette « inconscience » empêche le sentiment de satiété.

 

> Sept conseils aux salariés pour bien gérer leur alimentation

1. Le matin, quand vous partez travailler, réfléchissez à l'organisation de votre journée, non pas sur le plan de vos dossiers, mais sur les conséquences sur votre rythme nutritionnel. Aurais-je le temps de sortir, de manger différemment ? Réfléchissez sur vous-même.

2. Buvez, pensez à boire tout au long de la journée, écoutez vos signaux. Des personnes oublient même d'aller aux toilettes. Vous avez un goût métallique dans la bouche ? C'est que vous avez commencé à vous déshydrater. Si vous attendez d'avoir soif, c'est trop tard, le corps a déjà tapé dans ses réserves.

3. Quand vous allez déjeuner, seul ou en groupe, reprenez votre pleine conscience, deux à trois minutes avant le repas, et également à la fin.

4. Si, tous les midis, vous allez au self ou au restaurant, une à deux fois par semaine, variez vos habitudes : ne prenez qu’un plat, ou deux desserts ! L’important est de casser les habitudes pour retrouver votre sensibilité organique.

5. Bougez un maximum. Allez au travail à pied et à vélo, faites une petite promenade même 10 minutes après le repas, essayer d’avoir une gestion de votre alimentation sur la semaine. Vous pouvez vous faire plaisir, faire des écarts, mais vous les devez les gérer sur une semaine complète.

6. Limitez la consommation d’alcool. Vous pouvez en boire de temps en temps, mais pas tous les jours. N’oubliez pas que tous les alcools sont riches en sucre.

7. Vous pouvez vous contenter de boire de l’eau ; du café ou du thé aussi, mais modérément.

 

> Cinq conseils aux entreprises pour sensibiliser leurs salariés

1. Prévoyez des micro-ondes dans votre self, des vrais couverts, de jolies assiettes.

2. Envoyez à vos salariés une idée de recette par semaine.

3. Rappelez-leur les règles de base d’une saine alimentation.

4. Communiquez, communiquez, donnez de l’information à vos salariés pour les aider à mieux manger, à trouver du plaisir et de la satisfaction dans leur alimentation, sous plusieurs angles : l’originalité des recettes, l’efficacité au travail, la bonne humeur, le plaisir, l’équilibre.

5. Organisez des conférences, des cours de cuisine, des événementiels autour de la nourriture, des challenges.

 

En entreprise, encourager une alimentation plus consciente, plus simple et mieux adaptée aux besoins individuels constitue donc un levier puissant de bien-être, de santé et de performance durable.

Pour Dominic Cellier : « Prenez du plaisir, prenez du temps, écoutez-vous, écoutez vos sens ! »

Pour Grégory Cuilleron : « Vous êtes tous différents, nourrissez-vous différemment, faites attention à ce que vous mettez dans votre corps car l’alimentation est la première des médecines. »

Pascal Ferron, président de Walter France, témoigne : « Cette année, la Walter Academy a rassemblé une soixantaine de nouveaux collaborateurs de notre réseau de conseil, d’expertise comptable et d’audit, autour du thème de l’alimentation. Pourquoi ce thème ? D’abord parce que, outre l’enjeu sociétal classique, c’est important et on fait souvent perdurer de mauvaises habitudes depuis longtemps. Ensuite parce que la convivialité, le bien-être et le plaisir font partie inhérente de notre ADN chez Walter France : des experts compétents travaillant une matière très sérieuse, mais avec plaisir. Cette journée a donc marqué une très forte prise de conscience de tous les participants à l’importance de l’alimentation, à la nécessité d’y consacrer de l’attention et du temps, et d’y trouver du plaisir ! »

 

 

 

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Contact presse :

 4 rue Treilhard 75008 Paris  Tél : 01 42 89 44 43  

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Walter France en quelques chiffres   

- un réseau fédéraliste de 115 bureaux en France, y compris les départements d’Outre-Mer (Réunion)

- date de création : 1974

- 1450 collaborateurs et 140 associés

- un siège basé à Paris avec une équipe de permanents 

- chiffre d’affaires : 155 millions d’euros

 

Walter France est membre d’Allinial Global International

- 270 cabinets

- 112 pays

- 44 000 associés et collaborateurs partout dans le monde

- chiffre d’affaires : 7 milliards de dollars US

 

 

   
   
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